Méthodologie
Chaque page du site est identifiée par le
nom d’un village, ou, éventuellement, par le nom d’un
lieudit suivi du nom de la commune ; le lieudit est
le nom sous lequel est connue une église ou une chapelle lorsqu’elle ne
se trouve pas au cœur d’un village.
Ce nom est suivi des signes à indiquant l’intérêt roman du site.
Un tableau synthétique vous donne ensuite les principales caractéristiques
du site :
Le chapitre
Histoire
vous donnera ensuite quelques indications sur
la datation de l’église et ses avatars connus au cours des siècles. Souvent,
on ne connait plus grand-chose de cette histoire. Dans le détail et pour
le Cantal, les livres de Pierre et Pascale Moulier vous fourniront
de nombreux détails souvent pittoresques relatifs aux luttes de pouvoir entre les seigneurs ou entre les
religieux locaux, que je n’ai volontairement pas reproduits. Pour les autres
édifices hors Cantal, j’ai fourni les connaissances accessibles, que je
complèterai au fur et à mesure de l’évolution du site.
Le chapitre
Architecture
est, pour l’essentiel, consacré aux
éléments romans : c’est bien le cœur de notre sujet. Vous y trouverez
la liste et la description succincte de toutes les parties romanes de l’édifice,
extérieures et intérieures, et la majeure partie des photos en illustration. Toutes les données sont issues de la lecture des ouvrages référencés dans
la bibliographie et de mes propres investigations. Les auteurs n’étant
pas toujours d’accord sur des dates, sur l’histoire d’un édifice, sur l’interprétation
d’une scène ou d’une figure sculptée, les données susceptibles de divergences
importantes sont précédées ou suivies du signe (?), ou d’une autre hypothèse
(de datation, notamment), ou de la mention d’une
hypothèse retenue parmi d’autres.
A vous maintenant de parcourir nef et bas-côtés, abside et chœur, transept et absidioles, et de faire le tour du chevet, de détailler les modillons des corniches, les chapiteaux d’un porche ou d'un chœur, ou d'apprécier le pittoresque d’une « caquetoire ».
Puisqu’on ne peut pas les ignorer, ou parce que les styles de différentes époques sont très imbriqués, mention sera faite aussi des éléments post-romans remarquables.
Vous arriverez alors au
tableau récapitulatif
 
avec ses cases vertes (éléments romans)
qui vous permettra d’un seul coup d’œil de juger si cette église vous parait
mériter le détour.
ABREVIATIONS / TERMINOLOGIE
J’ai autant que possible évité les abréviations pour que le texte reste
intelligible. Pour des questions de place, vous trouverez :
J’ai toujours préféré parler d’un chœur en hémicycle plutôt que d’un chœur circulaire, d’une voute en demi-berceau (Photo1) plutôt que d’une voute en quart de cercle, du narthex plutôt que du vestibule. Certaines frises (corniches, archivoltes) m'ont posé problème parce qu'elles ne sont définies nulle part: ainsi les damiers sont des assemblages en plan de carrés alternativement clairs et foncés; les damiers denticulés sont des assemblages de dents et de creux, en forme de cubes, les dents saillant toutes sur un même plan (Photo2) ; les damiers denticulés en corbeille sont des assemblages de dents et de creux, en forme de cubes, où chaque ligne de dents et de creux est en retrait par rapport à la ligne du dessus (Photo3) . J’ai désigné sous le terme colonnes jumelées celles qui sont par deux dans le plan des arcades qu’elles séparent, ou dans leur plan perpendiculaire (Photo4) .
Lorsque des références précises à un ouvrage sont nécessaires, elles sont
indiquées par deux lettres majuscules entre parenthèses : ex :
(GA), ou (PM).
J’espère arriver très vite à la version allemande, à la version anglaise et à la version espagnole du site !
LES PHOTOS
Deux appareils m’ont servi : NIKON Coolpix S9300 puis CANON 350D ;
j’ai démarré la photo numérique avec eux et avec ce travail sur les églises
romanes et je n'ai aucun matériel professionnel annexe (éclairage, échaffaudage); je reconnais qu’il me reste des progrès à faire ! Je
remercie les internautes pour leur indulgence ! les photos pourront
être reprises, retouchées ou refaites au fur et à mesure de l’avancement
de ce travail.
LES LIMITES DANS L’ESPACE ET LE TEMPS
Pourquoi circonscrire le site à la
Région Auvergne telle qu’elle est comprise aujourd’hui,
alors que cette entité administrative moderne ne correspond ni à l’Auvergne
historique (des Comtes d’Auvergne
(Photo1)
), ni à l’Auvergne religieuse (du diocèse
de Clermont
(Photo2)
), ni géographique (du Massif Central)
(Photo3)
?
Il faut bien se fixer des limites. J’ai choisi la
Région Auvergne parce qu’elle est compréhensible par tous. Mais je
vous conduirai aux marges de la région, avec des églises en Lozère, en
Ardèche, en Aveyron, dans le Lot, le Tarn ou la Loire, qui présentent des
affinités avec les édifices auvergnats.
Quant à la « période romane », c’est une notion assez imprécise.
Faute de documents, il est la plupart du temps impossible de dater précisément
un édifice et de déterminer quand se sont exercées les influences languedociennes,
limousines ou bourguignonnes, voire berrichonnes. Nos églises se situent
entre le Xe et le XIIe siècles, mais quelquefois l’art roman se perpétue
au XIIIe, et quelquefois l’art gothique est perceptible dès la fin du XIIe. Dans la partie "éléments romans" l'internaute trouvera donc aussi des éléments d'architecture proches du gothique dans une église dite romane.